«Face à la violence nous réagissons par la résistance. La force de l’espoir et de la créativité. Nous sommes un peuple qui ne connaît pas le désespoir….Nous souhaitons le changement du rapport de force établi dans les territoires occupés. Et nous comptons pour cela sur l’appui des pays progressistes imbus de démocratie et de liberté afin d’y parvenir. Nous lançons à cet effet une campagne de solidarité tendant à interdire toute normalisation avec l’Etat d’Israël et à boycotter ses produits». Tel est l’appel lancé par Mustafa Barghouti, le secrétaire général de l’initiative nationale palestinienne lors d’une conférence organisée sous le thème «La situation à Al Qods Acharif». Une rencontre qui s’inscrit dans le cadre du Forum social-démocrate arabe dont les travaux ont eu lieu les 24 et 25 juin à Rabat.
Cette initiative a trouvé un écho favorable auprès de Driss Lachgar, Premier secrétaire de l’USFP qui, à son tour, a appelé le gouvernement marocain à appuyer le boycott des produits israéliens. A la veille du mois de Ramadan, le meilleur exemple qu’on puisse donner est celui des dattes en provenance d’Israël. De simples prises de position peuvent avoir un impact profond et constituent en elles-mêmes une sorte de militantisme, a encore indiqué Driss Lachgar. Ce dernier n’a pas manqué de rappeler auparavant que «la question palestinienne demeure le noyau central de la lutte des peuples arabes notamment face à l’obstination d’Israël» et de préciser que depuis le début du conflit israélo-palestinien, le Maroc a toujours été présent et s’est impliqué dans toutes les étapes s’y rapportant. En fait, les Marocains adoptent la cause palestinienne comme étant la leur.
Des propos que Mustafa Barghouti a relayés et appuyés de manière intense avant de donner un aperçu général sur la situation qui sévit à Al Qods. Pour ce, rien de tel que des images pour reproduire la réalité que d’aucuns ont du mal à imaginer. «Les images sont plus fortes que les paroles», a indiqué à juste titre le leader palestinien. Et d’expliquer que les jalons essentiels de la situation actuelle, ont été jetés il y a 46 ans déjà. Depuis lors, tout a été fait pour déboucher sur un rapport de force biaisé. Les diapositives présentées à ce propos sont très parlantes. Le gouvernement Netanyahu continue la politique d’expansion des colonies. Le lancement de chantiers de logements dans les colonies israéliennes ont été au plus haut ces dernières années passant de 150.000 à 600.000 colonies. Des constructions qui sont en violation du droit international et une provocation vis-à-vis de toute tentative d’aboutir à une solution politique fondée sur le droit.
Les images se poursuivent étalant au grand jour toute la laideur d’un conflit qui ne dit pas son nom. Les exactions et l’horreur n’ont pas de limites. «Si tout cela se produisait ailleurs, les violations des droits de l’Homme auraient été fortement dénoncées !», n’a pas cessé de répéter, comme un leitmotiv, Mustafa Barghouti.
Emigration forcée des Palestiniens, refus de délivrer des autorisations de construire, démolition des habitations, le joug se resserre de plus en plus sur les Palestiniens. «Non content de démolir les habitations, l’Etat hébreu leur demande de payer les frais engendrés par ces opérations. Du coup, bon nombre d’entre eux préfèrent le faire eux-mêmes ». Une violence vécue au quotidien, et des dépassements qu’on ne peut retrouver nulle part ailleurs sauf peut-être sous le régime d’apartheid institué par l’Afrique du Sud, jugé parfois même plus clément. Quant au mur érigé par Israël afin de séparer les colonies israéliennes des territoires palestiniens, il dépasse de loin le mur de Berlin aussi bien en longueur qu’en hauteur. Des vérités qui se passent de tout commentaire car l’Etat sioniste se place au-dessus des lois.
«Impossible d’imaginer le calvaire du peuple palestinien», s’est insurgé pour sa part Nabil Chaath, leader palestinien. Et d’ajouter :«Mais nous ne nous avouons jamais vaincus. Déjà le fait que la Palestine ait été reconnue par 138 pays est un souffle d’espoir et nous continuerons sur notre lancée». Beaucoup d’attentes sont fondées sur le Printemps arabe afin qu’il soutienne la question palestinienne.
Cette initiative a trouvé un écho favorable auprès de Driss Lachgar, Premier secrétaire de l’USFP qui, à son tour, a appelé le gouvernement marocain à appuyer le boycott des produits israéliens. A la veille du mois de Ramadan, le meilleur exemple qu’on puisse donner est celui des dattes en provenance d’Israël. De simples prises de position peuvent avoir un impact profond et constituent en elles-mêmes une sorte de militantisme, a encore indiqué Driss Lachgar. Ce dernier n’a pas manqué de rappeler auparavant que «la question palestinienne demeure le noyau central de la lutte des peuples arabes notamment face à l’obstination d’Israël» et de préciser que depuis le début du conflit israélo-palestinien, le Maroc a toujours été présent et s’est impliqué dans toutes les étapes s’y rapportant. En fait, les Marocains adoptent la cause palestinienne comme étant la leur.
Des propos que Mustafa Barghouti a relayés et appuyés de manière intense avant de donner un aperçu général sur la situation qui sévit à Al Qods. Pour ce, rien de tel que des images pour reproduire la réalité que d’aucuns ont du mal à imaginer. «Les images sont plus fortes que les paroles», a indiqué à juste titre le leader palestinien. Et d’expliquer que les jalons essentiels de la situation actuelle, ont été jetés il y a 46 ans déjà. Depuis lors, tout a été fait pour déboucher sur un rapport de force biaisé. Les diapositives présentées à ce propos sont très parlantes. Le gouvernement Netanyahu continue la politique d’expansion des colonies. Le lancement de chantiers de logements dans les colonies israéliennes ont été au plus haut ces dernières années passant de 150.000 à 600.000 colonies. Des constructions qui sont en violation du droit international et une provocation vis-à-vis de toute tentative d’aboutir à une solution politique fondée sur le droit.
Les images se poursuivent étalant au grand jour toute la laideur d’un conflit qui ne dit pas son nom. Les exactions et l’horreur n’ont pas de limites. «Si tout cela se produisait ailleurs, les violations des droits de l’Homme auraient été fortement dénoncées !», n’a pas cessé de répéter, comme un leitmotiv, Mustafa Barghouti.
Emigration forcée des Palestiniens, refus de délivrer des autorisations de construire, démolition des habitations, le joug se resserre de plus en plus sur les Palestiniens. «Non content de démolir les habitations, l’Etat hébreu leur demande de payer les frais engendrés par ces opérations. Du coup, bon nombre d’entre eux préfèrent le faire eux-mêmes ». Une violence vécue au quotidien, et des dépassements qu’on ne peut retrouver nulle part ailleurs sauf peut-être sous le régime d’apartheid institué par l’Afrique du Sud, jugé parfois même plus clément. Quant au mur érigé par Israël afin de séparer les colonies israéliennes des territoires palestiniens, il dépasse de loin le mur de Berlin aussi bien en longueur qu’en hauteur. Des vérités qui se passent de tout commentaire car l’Etat sioniste se place au-dessus des lois.
«Impossible d’imaginer le calvaire du peuple palestinien», s’est insurgé pour sa part Nabil Chaath, leader palestinien. Et d’ajouter :«Mais nous ne nous avouons jamais vaincus. Déjà le fait que la Palestine ait été reconnue par 138 pays est un souffle d’espoir et nous continuerons sur notre lancée». Beaucoup d’attentes sont fondées sur le Printemps arabe afin qu’il soutienne la question palestinienne.