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Pour un USFP allant de l’avant, pour un Maroc, des Marocaines et des Marocains promus à un meilleur avenir.
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Le 5 octobre 2013 est une date qui restera à jamais dans les annales. Ce jour-là, l’USFP a organisé une grande manifestation à Rabat. Des milliers de personnes sont venues des quatre coins du pays, des femmes et des hommes, jeunes et moins jeunes, sont venus en masse à la salle couverte du Complexe sportif Moulay Abdellah, à Rabat, pour s’associer de la plus belle manière qui soit, au mot d’ordre choisi par l’USFP pour ce meeting populaire : «Contre le chantage politique et la paupérisation des masses». Les slogans qui ont été entonnés par les manifestants reflètent le malaise causé par la politique menée par le gouvernement Benkirane. Entre autres slogans scandés : «Large front social moderniste pour contrer la politique antipopulaire du gouvernement», «Halte à l’exclusion et à la hogra», «La crise est là, le gouvernement est absent», «Non aux recommandations de la Banque mondiale».
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Le front social
Le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, s’est réuni en début d’année avec les dirigeants des quatre syndicats les plus représentatifs, en l’occurrence l’UMT (Union marocaine de travail), l’UGTM (Union générale des travailleurs du Maroc), la FDT (Fédération démocratique du travail) et la CDT (Confédération démocratique du travail). Si les trois derniers sont connus pour leurs relations avec le parti de la Rose, la réunion avec Miloudi Moukharik, secrétaire général de l’UMT, a énormément retenu l’attention des observateurs.
Ce faisant, le Premier secrétaire a donné beaucoup d’allant à la nouvelle dynamique enclenchée par l’USFP en vue d’impulser un nouvel élan à son action sur l’échiquier politique et syndical et de renforcer le rôle qu’il joue au sein de l’opposition.
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Conscient du rôle important de la diplomatie partisane dans la défense des causes nationales notamment la cause du Sahara marocain, l’USFP a initié plusieurs actions dans ce sens. Dans ce sens, la participation d’une délégation de l’USFP présidée par Driss Lachguar au Conseil de l’Internationale socialiste réuni à Istanbul en novembre dernier, a été déterminante. Grâce à elle, l’IS a, pour la première fois de son histoire, donné raison au Maroc en écartant un projet de résolution sur les conflits en Afrique qui portait directement atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume. La direction de l’USFP a également rencontré la direction du Parti socialiste français en vue de renforcer les relations d’amitié, de solidarité et de coopération entre les deux formations politiques. Elle a signé également un accord-cadre avec le parti socialiste belge. L’action diplomatique de l’USFP a, en outre, ciblé les pays africains. Dans ce sens, Driss Lachguar a reçu Ibrahim Boubacar Keïta, président du Rassemblement pour le Mali et actuel Président de ce pays. Lors de cette rencontre, le Premier secrétaire a plaidé pour la constitution d’un réseau des partis progressistes de la région sahélo-saharienne. Il a également tenu une réunion de travail avec Emmanuel Golou, président du comité Afrique de l’Internationale socialiste.
La visite historique du leader ittihadi en Mauritanie s’inscrit dans la même logique puisqu’il y a rencontré les représentants d’une dizaine de partis politiques membres de la Coordination de l’opposition démocratique. Ces pourparlers ont été couronnés par un accord visant à fédérer les efforts des deux partis au sein de l’Internationale socialiste et du Forum arabe démocratique et à veiller à ce qu’il en soit de même aux niveaux maghrébin et continental.
Par ailleurs, le Groupe socialiste à la Chambre des représentants et le groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen ont organisé, à la mi-novembre à Marrakech, un colloque international sur le thème «Pour un Maghreb progressiste : sécurité, développement et démocratie».
Les participants à ces Assises qui ont été couronnées par la publication de la «Déclaration de Marrakech» y ont débattu des défis auxquels sont confrontés les pays maghrébins et des conditions politiques et sociales nécessaires pour la construction d'un Maghreb progressiste, démocratique et stable dans le sillage du Printemps arabe.
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Le 31 octobre, les dirigeants de l’USFP et de l’Istiqlal se sont réunis au siège du plus vieux parti marocain. L’objectif est de sceller une alliance historique entre les deux formations politiques après le retour du parti d’Allal El Fassi à l’opposition. L’alliance est éminemment politique. USFP et Istiqlal entendent préparer et représenter l’alternative à ce qui est clairement pointé comme étant « le parti obscurantiste et rétrograde ». Le projet de la Charte commune signé par Driss Lachguar et Hamid Chabat est porté par 15 mesures concrètes. Des actions, manifestations et rencontres nationales consacrées aux réformes politiques, économiques, sociales seront organisées. Un calendrier de réunions communes des différentes structures des deux formations politiques va être défini. Une caravane nationale va sillonner le Maroc pour mobiliser les militants des deux partis. Son coup d’envoi sera donné le 11 janvier, date symbolique tant pour les Ittihadis que les héritiers d’Allal El Fassi.
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Le 22 mai 2013 est une date qui restera à jamais gravée dans la mémoire des Ittihadis Annoncé en pareil jour, le processus de fusion entre l'Union socialiste des forces populaires (USFP), le Parti socialiste (PS) et le Parti travailliste (PT), est entré dans l’histoire comme un projet progressiste sociétal qui vise à redonner à la gauche marocaine sa gloire d'antan et à lui permettre de renouer avec son rôle historique.
Cette initiative motivée par les nécessités de la conjoncture, vise l'édification d'un grand parti de gauche et restera ouverte aux autres composantes socialistes de l’échiquier politique national.
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Le VIIème Congrès des femmes ittihadies a été couronné de succès par l’élection des membres du nouveau Conseil national
Le sens des responsabilités, le débat productif et le consensus entre les congressistes ont marqué profondément les travaux de ce congrès tenu au complexe de La Maâmora sous le thème « L’Etat de droit, pilier pour une citoyenneté pleine et entière ». Cette mobilisation explique pourquoi tous les projets et résolutions soumis aux congressistes ont été approuvés soit à l’unanimité soit à une large majorité.
Le Conseil national tiendra dans les prochaines semaines, une réunion pour l’élection de la nouvelle Secrétaire nationale des femmes ittihadies. La candidate ou les candidates sont tenues de présenter leurs programmes aux membres, des programmes qui constituent un vrai contrat-engagement entre les candidates et les membres du Conseil national. Une autre nouveauté de ce congrès a été l’approbation de la nouvelle structure organisationnelle des femmes ittihadies qui garantit l’ouverture sur la société marocaine et laisse, en même temps, aux femmes la latitude d’agir librement et indépendamment. Cette structure qui s’appellera désormais «Organisation socialiste des femmes ittihadies (OSFI) » vise à renforcer l’adhésion des femmes à l’action politique et l’accès aux postes décisionnels au sein du parti et des institutions élues.
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Rejet du projet de loi de finance à la chambre des conseillers
Comme attendu, la Chambre des conseillers a rejeté le projet de loi de Finances 2014 par 87 voix contre 33.
Les groupes de l'opposition ont estimé, lors de l'examen de ce projet, que le gouvernement n'a pas apporté de réponses claires et précises à nombre de questions concernant des sujets importants.
Le texte sera soumis à une deuxième lecture à la Chambre des représentants, où la coalition gouvernementale est majoritaire et où le PLF pourrait passer comme une lettre à la poste.
Il n’en demeure pas moins que ce qui est advenu atteste de l’échec cinglant du gouvernement Benkirane qui n’a pas été capable de prendre les seules mesures de bon sens qui s’imposaient : réduire les déficits et la dette, s’attaquer à la réduction des dépenses et améliorer la compétitivité de nos entreprises pour retrouver la croissance. En fait, il a fait l’inverse, alimentant ainsi les risques de récession et de chômage. Les résultats de sa gestion sont donc calamiteux et fort inquiétants pour l’avenir.Au-delà des multiples avertissements qui lui ont été adressés tant pas l’opposition que par les ONG nationales et étrangères, c’est clairement la politique de gribouille (ou plutôt l’absence de politique) suivie par lui qui vient d’être mise directement à l’index sous la Coupole.
Le langage utilisé par les membres de la Chambre des conseillers a eu, en effet, le mérite de la clarté même s’il n’a pas semblé avoir convaincu le gouvernement qui continue à affirmer, contre tout bon sens, avoir interagi positivement avec les amendements proposés par l'opposition, soulignant que cette dernière n'a pas saisi l'opportunité d'approuver un projet qui vient à l'appui des politiques sociales et place à la tête de ses priorités la protection du pouvoir d'achat des citoyens et la préservation des équilibres. Une pure affabulation qui risque d’attiser le climat de défiance à l’égard d’un Exécutif que nombre de citoyens avertis considèrent comme n’étant pas à la hauteur des enjeux.
La décision historique des conseillers de rejeter un projet de loi de Finances aussi néfaste sanctionne donc, avant tout, l’échec de la politique économique d’un gouvernement qui ne cesse de nous abreuver de déclarations lénifiantes et de promesses jamais tenues. Il ne reste plus qu’à espérer qu’il finira un jour par se rendre à la raison et prendre compte des observations formulées par les élus de la nation plutôt que de foncer droit dans le mur. Encore faudrait-il qu’il y ait un pilote dans l’avion qui semble actuellement tanguer de plus en plus, au gré des humeurs du vent…
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L’Union socialiste des forces populaires (USFP) a tenu récemment à Berkane son congrès provincial. Une occasion pour le parti d’examiner ses positions quant aux derniers développements dans le pays, mais aussi sur le plan maghrébin. En ouverture, Driss Lachguar, Premier secrétaire de l’USFP, a bien voulu mettre l’accent sur une certaine lenteur que vit l’échiquier politique marocain, avec le gouvernement présidé par Abdelilah Benkirane.
«Il s’agit d’un gouvernement d’échec, peut-être même de fiasco, dans la mesure où il a emprunté, en deux ans seulement, ce qu’aucun autre gouvernement n’a fait depuis l’indépendance, soit un montant de l’ordre de 122 milliards de DH», a-t-il expliqué, ajoutant que «cela torpille le principe de souveraineté nationale, puisque nous sommes dans ce cas devenus automatiquement otages de ces prêts et de parties étrangères, nous dictant leurs conditions, avec comme victime directe le modeste citoyen qui paie les pots cassés de réformes fictives».
Dans ce contexte, Lachguar est revenu sur la loi de Finances de l’exercice actuel, la qualifiant de «crime» contre le pays et contre le peuple. «Nous ne pouvons ainsi admettre l’augmentation de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et des produits de base alimentaires et pétroliers, car ce n’est là que le fruit d’une mauvaise gestion des ressources du gouvernement».
Sur un ton satirique, le chef de file des socialistes a fait remarquer que «le seul progrès réalisé par ce gouvernement reste en matière de corruption, le pays ayant avancé de onze points, avec tout ce que cela a eu comme impact sur l’investissement et les citoyens!». Voilà donc, un gouvernement ayant longtemps scandé le slogan de lutte contre la corruption qui nous arrive avec une loi de Finances de rente. Comment admettre encore une lutte contre ce fléau sans libération du secteur des transports et des cahiers des charges transparents ? s’est interrogé Driss Lachguar, avant de préciser que «tous les amendements apportés par l’opposition ont été rejetés par ce même gouvernement».
«Avec ce gouvernement, nous avons tout perdu : la dynamique populaire qui s’est étendue jusqu’à l’Oriental, l’indépendance de notre décision nationale et le déficit financier ayant atteint la bagatelle de 50 millions de DH», a-t-il conclu.
A des dizaines de kilomètres des frontières avec l’Algérie, le Premier secrétaire de l’USFP ne pouvait ne pas s’exprimer sur les relations maroco-algériennes. Au nom de l’histoire commune, il a ainsi adressé des messages essentiels au voisin de l’Est.
L’unité et la stabilité ainsi que la sérénité de ce peuple restent l’une de nos priorités fondamentales. Avec nos frères algériens, dit-il, nous devons résoudre calmement nos problèmes. Nos institutions, a-t-il renchéri, ne peuvent en aucun cas être secouées par des faits conjoncturels et éphémères. Entre nous deux, nous sommes unitaires, aptes à gérer nos différences.
«C’est pour cela, dit-il, que je rassure nos frères algériens, que la seule option qui prévaut reste l’unité, quelles que soient les manœuvres, les manigances ou les tentatives de provocation».
«Le conflit entre nos deux pays impacte négativement le taux de croissance. Nous tendons la main aux frères algériens et nous sommes prêts à pardonner toutes les erreurs du passé et à ouvrir une nouvelle page», a-t-il souligné. Et d’ajouter qu’«il n’est pas dans l’intérêt d’un Etat en crise d’avoir un environnement tendu qui risque d’influencer ses voisins». «Et franchement, conclut-il, nous voulons simplement avoir un seul et unique interlocuteur, car, ces derniers temps nous ne savons plus où donner de la tête. Nous les appelons à plus de visibilité et de responsabilité, afin de traduire dans les faits, le vœu d’unité en faveur de nos peuples respectifs».
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Meeting de l’USFP devant la prison de Derb Moulay Chérif à l’occasion de la Journée de la fidélité - Driss Lachgar : Restons fidèles à la mémoire de tous nos martyrs à travers celle de Mehdi Ben Barka