Revue de presse : L’ECONOMISTE 30 novembre 2007 - "PJD et USFP en tête"
Y a-t-il ignorance de la chose politique chez les jeunes?
A en croire les résultats de l’enquête de l’UNICEF-FUNAP, c’est le cas. En effet, ils font ressortir que 54% des jeunes méconnaissent les mécanismes politiques.Ceux qui en ont une « relative idée » ne dépassent guère les 44%. Deux chiffres qui sont lourds de signification. Ils expliquent en partie la « gifle » du 7 septembre. Une méconnaissance qui vient, en partie, de la faible notoriété des grands partis auprès de ces jeunes.
(…)
En revanche, connaître une formation politique ne veut pas dire que le passage à la participation et encore moins à celui de l’adhésion est acquis, révèle l’étude. L’enquête UNICEF confirme donc la large tendance de « diabolisation » de la chose politique en général et des partis en particulier auprès des jeunes. Une chose est sure cependant, ils pointent du doigt le manque de transparence, l’absence de liberté d’expression, les manœuvres électorales… chez la plupart des partis.
(…)
Selon les enquêtés, le caractère structurel familial, voire clanique et hermétique, des organisations politiques semblent se généraliser de plus en plus. « La démagogie, l’opacité et le manque d’encrage territorial des partis compromettent la promotion du travail politique et la démocratie », ajoute l’étude.
(…)
Quels enseignements peut-on finalement tirer des résultats de cette enquête ? En premier lieu, l’approche qui doit cadrer toute action ciblant les jeunes doit être basée sur la proximité tout en prenant compte de l’approche genre, déduit l’étude. Ensuite, l’attitude des jeunes envers les différentes participations aux mécanismes objets de l’étude révèle que, loin de porter un regard défaitiste sur la réalité, les enquêtés s’inscrivent plutôt volontiers dans une approche constructive. Ici, se manifeste une volonté d’engagement contrairement aux idées reçues quant à leur dénigrement des institutions. Il n’en reste pas moins qu’un effort de travail sur l’éducation, aux droits et devoirs, s’avère indispensable.
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Y a-t-il ignorance de la chose politique chez les jeunes?
A en croire les résultats de l’enquête de l’UNICEF-FUNAP, c’est le cas. En effet, ils font ressortir que 54% des jeunes méconnaissent les mécanismes politiques.Ceux qui en ont une « relative idée » ne dépassent guère les 44%. Deux chiffres qui sont lourds de signification. Ils expliquent en partie la « gifle » du 7 septembre. Une méconnaissance qui vient, en partie, de la faible notoriété des grands partis auprès de ces jeunes.
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En revanche, connaître une formation politique ne veut pas dire que le passage à la participation et encore moins à celui de l’adhésion est acquis, révèle l’étude. L’enquête UNICEF confirme donc la large tendance de « diabolisation » de la chose politique en général et des partis en particulier auprès des jeunes. Une chose est sure cependant, ils pointent du doigt le manque de transparence, l’absence de liberté d’expression, les manœuvres électorales… chez la plupart des partis.
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Selon les enquêtés, le caractère structurel familial, voire clanique et hermétique, des organisations politiques semblent se généraliser de plus en plus. « La démagogie, l’opacité et le manque d’encrage territorial des partis compromettent la promotion du travail politique et la démocratie », ajoute l’étude.
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Quels enseignements peut-on finalement tirer des résultats de cette enquête ? En premier lieu, l’approche qui doit cadrer toute action ciblant les jeunes doit être basée sur la proximité tout en prenant compte de l’approche genre, déduit l’étude. Ensuite, l’attitude des jeunes envers les différentes participations aux mécanismes objets de l’étude révèle que, loin de porter un regard défaitiste sur la réalité, les enquêtés s’inscrivent plutôt volontiers dans une approche constructive. Ici, se manifeste une volonté d’engagement contrairement aux idées reçues quant à leur dénigrement des institutions. Il n’en reste pas moins qu’un effort de travail sur l’éducation, aux droits et devoirs, s’avère indispensable.
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