Driss Lachgar insiste sur la nécessité de coordonner l’action des différentes composantes de l’opposition
Les dirigeants de quatre partis de l’opposition ont critiqué l’action législative du gouvernement, jugée «lente», appelant, d’autre part, à renforcer la coordination entre les composantes de l’opposition au sein des deux Chambres du Parlement.
Lors d’une rencontre organisée vendredi à Rabat, par la Fondation diplomatique, s’articulant autour de l’axe central : «Les droits de l’opposition et son rôle politique dans la cristallisation de l’action démocratique», les dirigeants de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), du Parti authenticité et modernité (PAM), du Rassemblement national des indépendants (RNI) et de l’Union constitutionnelle (UC) ont imputé au gouvernement l’entière responsabilité de la non-promulgation de lois organiques.
Durant cette rencontre qui a regroupé 40 ambassadeurs accrédités au Maroc, le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, a pointé du doigt une «faiblesse manifeste» en matière de production législative de la majorité gouvernementale, considérant que si l‘opposition a réalisé des avancées au niveau de la loi et de la Constitution, elle a, en revanche, accusé une régression au niveau de la pratique en raison du traitement qui lui est réservé par la majorité gouvernementale.
Driss Lachgar a insisté sur la nécessité de coordonner l’action partisane entre les composantes de l’opposition, faisant la distinction entre la coalition qui requiert une unité référentielle et la coordination entre des partis dont les référentiels divergent.Suite de la première
Dans le même sens, Mustapha Bakkoury, secrétaire général du PAM, a mis l’accent sur l’importance de la coordination et la consultation entre les composantes de l’opposition sur des questions qui pourraient être soulevées au Parlement, n’excluant pas des accords et des votes communs de certains textes législatifs. Il a fait observer que «les divergences entre les composantes de l’opposition ne constituent pas un obstacle à une action commune».
Jugeant que «l’opposition est attachée à la consécration de la démocratie», Mustapha Bakkoury a souligné qu’après que la nouvelle Constitution du Royaume a accordé un statut juridique et constitutionnel à l’opposition parlementaire, la responsabilité incombe, généralement, aux partis politiques, plus particulièrement ceux de l’opposition de traduire dans les faits leur droit à l’opposition.
Pour sa part, Moulay Abdelaziz El Alaoui Hafdi, membre du bureau politique du RNI, a critiqué le retard pris par la majorité dans la mise en œuvre du plan législatif du gouvernement à travers la non-élaboration de lois organiques.
Il s’est aussi élevé contre la «logique du nombre» sur la base de laquelle le gouvernement traite l’opposition, notant que l’opposition aspire à «une démocratie participative dans le cadre de laquelle elle contribue de manière effective et non à une démocratie consultative».
De son côté, Mohamed Tamaldou, membre du bureau politique de l’UC a indiqué que son parti prône une coordination entre les composantes de l’opposition, affirmant que «la place qu’occupe l’opposition actuellement est meilleure que celle d’auparavant».
Quant au président de la Fondation diplomatique au Maroc, Abdelati Habek, il a expliqué que l’objectif de la rencontre est «de mettre en exergue la place qu’occupe l’opposition parlementaire» dans le champ politique marocain à la lumière des réformes introduites par la nouvelle Constitution».
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du «carrefour des idées» organisé par la Fondation diplomatique dans le cadre de ses activités générales ayant pour objectif de créer un espace de dialogue et de débat entre les membres du corps diplomatique étrangers accrédités au Maroc et les acteurs politiques, économiques pour faire connaître les évolutions économiques, politiques, et sociales au Royaume.
Lors d’une rencontre organisée vendredi à Rabat, par la Fondation diplomatique, s’articulant autour de l’axe central : «Les droits de l’opposition et son rôle politique dans la cristallisation de l’action démocratique», les dirigeants de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), du Parti authenticité et modernité (PAM), du Rassemblement national des indépendants (RNI) et de l’Union constitutionnelle (UC) ont imputé au gouvernement l’entière responsabilité de la non-promulgation de lois organiques.
Durant cette rencontre qui a regroupé 40 ambassadeurs accrédités au Maroc, le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, a pointé du doigt une «faiblesse manifeste» en matière de production législative de la majorité gouvernementale, considérant que si l‘opposition a réalisé des avancées au niveau de la loi et de la Constitution, elle a, en revanche, accusé une régression au niveau de la pratique en raison du traitement qui lui est réservé par la majorité gouvernementale.
Driss Lachgar a insisté sur la nécessité de coordonner l’action partisane entre les composantes de l’opposition, faisant la distinction entre la coalition qui requiert une unité référentielle et la coordination entre des partis dont les référentiels divergent.Suite de la première
Dans le même sens, Mustapha Bakkoury, secrétaire général du PAM, a mis l’accent sur l’importance de la coordination et la consultation entre les composantes de l’opposition sur des questions qui pourraient être soulevées au Parlement, n’excluant pas des accords et des votes communs de certains textes législatifs. Il a fait observer que «les divergences entre les composantes de l’opposition ne constituent pas un obstacle à une action commune».
Jugeant que «l’opposition est attachée à la consécration de la démocratie», Mustapha Bakkoury a souligné qu’après que la nouvelle Constitution du Royaume a accordé un statut juridique et constitutionnel à l’opposition parlementaire, la responsabilité incombe, généralement, aux partis politiques, plus particulièrement ceux de l’opposition de traduire dans les faits leur droit à l’opposition.
Pour sa part, Moulay Abdelaziz El Alaoui Hafdi, membre du bureau politique du RNI, a critiqué le retard pris par la majorité dans la mise en œuvre du plan législatif du gouvernement à travers la non-élaboration de lois organiques.
Il s’est aussi élevé contre la «logique du nombre» sur la base de laquelle le gouvernement traite l’opposition, notant que l’opposition aspire à «une démocratie participative dans le cadre de laquelle elle contribue de manière effective et non à une démocratie consultative».
De son côté, Mohamed Tamaldou, membre du bureau politique de l’UC a indiqué que son parti prône une coordination entre les composantes de l’opposition, affirmant que «la place qu’occupe l’opposition actuellement est meilleure que celle d’auparavant».
Quant au président de la Fondation diplomatique au Maroc, Abdelati Habek, il a expliqué que l’objectif de la rencontre est «de mettre en exergue la place qu’occupe l’opposition parlementaire» dans le champ politique marocain à la lumière des réformes introduites par la nouvelle Constitution».
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du «carrefour des idées» organisé par la Fondation diplomatique dans le cadre de ses activités générales ayant pour objectif de créer un espace de dialogue et de débat entre les membres du corps diplomatique étrangers accrédités au Maroc et les acteurs politiques, économiques pour faire connaître les évolutions économiques, politiques, et sociales au Royaume.
Lundi 18 Février 2013
MAP