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La Constitution et la question féminine



La Constitution et la question féminine
L’USFP est omniprésent, et depuis toujours, dans la lutte pour l’égalité et la parité pour que la femme soit l’égale de l’homme dans les droits à la vie. C’est dans cet ordre d’idées que le parti de la Rose organise une conférence nationale sous le thème « La Constitution et la question féminine ». Pour l’USFP, le 8 mars n’est pas seulement une occasion circonstancielle et éphémère au cours de laquelle on souhaite bonne fête aux femmes en leur offrant une rose. C’est un moment de réflexion approfondie sur la situation de la femme marocaine. C’est une autre étape pour consolider les acquis et renouveler les revendications pour une parité réelle et palpable. 
Un autre combat dans la lutte pour plus d’égalité et de parité. Cependant, il semble que les idées rétrogrades ont la vie dure, car il est clair que la condition féminine est loin de répondre au texte constitutionnel. Pour preuve, seule une femme siège au gouvernement Benkirane. Dans les hautes fonctions de responsabilité de l’Etat, la femme est presque marginalisée hormis quelques cas qu’on pourrait mettre dans la rubrique du décor et de l’embellissement. 
 L’USFP a présenté depuis toujours des projets pour l’épanouissement et l’émancipation de la femme et sa participation aux côtés de l’homme dans la gestion de la chose publique. Il avait, rappelle-t-on, proposé des circonscriptions où se présenteraient seulement des femmes. Il était derrière la nomination de quatre femmes au gouvernement pour la première fois dans l’histoire du Maroc, par Feu Hassan II en 1997. 
 Depuis cette époque, les femmes ont été présentes dans tous les gouvernements. Aujourd’hui, la présence de la femme dans la gestion des affaires publiques reste faible.  Sa participation dans les différents secteurs de gestion de la chose publique est limitée. En effet, le taux de magistrates ne dépasse pas 19,7 %, la présence des femmes aux postes de responsabilité dans la Fonction publique ne dépasse pas 12 %, et seulement 10 femmes occupent le poste d’ambassadeur au niveau diplomatique. 
En comparaison avec nos voisins du Maghreb, on reste bon dernier dans ce domaine. Si l’Algérie se retrouve avec 165 élues sur 450 et la Tunisie avec 63 députée sur 260, seule une trentaine de femmes siègent au Parlement. L’’USFP et les femmes ittihadies ont toujours réclamé la création et l’institutionnalisation d’un Conseil consultatif de la famille et de l’enfance comme ils étaient à l’origine, après un long combat, de l’instauration du Code de la famille. 
Le Conseil consultatif de la famille et de l’enfance renforce tous les efforts contribuant à la participation de la famille au projet démocratique. L’USFP considère que ce Conseil est censé définir le cadre de son intervention d’une manière précise et claire et insister sur l’opérationnalisation démocratique de la Constitution basée sur l’authentification des concepts en rapport direct avec la suprématie des conventions internationales. Car la définition des concepts est une question importante  qui doit répondre aux objectifs tracés par l’article 169 de la Constitution relatif au Conseil consultatif de la famille et de l’enfance. 
Et c’est d’ailleurs le thème choisi pour la conférence d’aujourd’hui organisée au siège du parti de la Rose à partir de 14h30. Plusieurs activités au programme se rapporteront au débat et à la réflexion sur la condition féminine dans notre pays.
Libe.ma
Tag(s) : #Actualités
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